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Christine ANTOINE VIAULT peintre amateur
Bonjour !
Je suis folle et accro de peinture. Je peins surtout la nuit, dans le silence ou avec l'accompagnement d'une musique de relaxation et alors commencent pour moi des heures magiques : j'oublie tout, je m'envole, je crée, je me dédouble, je deviens "autre". Le temps n'existe plus, les soucis s'estompent au fur et à mesure qu'apparaissent les couleurs sur le papier, la toile. La peinture me soigne, c'est ma meilleure thérapie contre les mauvais coups de la vie. La couleur a redonné sens à ma vie qui s'assombrissait de plus en plus à l'ombre d'une sorcière nommée "Park". Mes pinceaux, les couleurs ont eu raison d'elle car enfin je l'ai matée, puis dominée et maintenant j'ai retrouvé un sens à ces longues heures sans sommeil, magiques où tout semble s'arrêter : le temps, les angoisses du lendemain incertain, les douleurs des articulations, des muscles, les migraines, les nausées. Cette magie je la souhaite à tous mes nouveaux amis Park qui sont encore à lutter contre les démons que la maladie sème sur nos chemins. Merci à toutes celles et ceux qui m'ont sortie du gouffre dans lequel je plongeais : Isa, Coco, Karin et Roland, Marie-Anne et ses adorables enfants, et tous ceux qui m'aiment vraiment, sans aucun intérêt ni arrière-pensée.
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Archives du blog
Association FRANCE PARKINSON
Atteinte de la maladie de Parkinson depuis 2009, j'ai pu m'en sortir grâce à l'association qui a vu le jour en Avril 2011 : le G.I.P. (Groupement Icaunais des Parkinsoniens). J'y ai rencontré des gens merveilleux, certains dans une profonde détresse, d'autres si dynamiques qu'ils m'ont aidée à tenir la tête haute, à retrouver joie de vivre et gaieté. Beaucoup d'amitié vraie, d'échanges humains riches, de dialogues francs m'ont permis de comprendre que la maladie n'était pas si terrible que cela, puisqu'elle me permettait de me faire de nouveaux amis, quand d'autres, certainement plus intéressés, m'avaient claqué leur porte au nez. Mais c'est souvent le prix à payer quand on change, qu'on ne peux plus faire ce qu'on faisait auparavant. L'adage ne dit-il pas que c'est dans la détresse qu'on voit ses vrais amis ? J'ai reconnu les miens et bien d'autres encore. Merci à tous ceux qui se reconnaitront.
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